Aquarelle réalisée en Janvier 2020 – papier Arche 30x20cm
C’est certain. Malgré les efforts pour les sauver, des milliers de koalas ont été tués dans les incendies ces dernières semaines. Le taux de survie des marsupiaux secourus, brûlés et asphyxiés par les fumées, ne dépasse pas 20%. Et cela ne devrait pas s’arranger en janvier et février : les températures seront encore plus fortes et la sécheresse aussi.
Les koalas sont particulièrement vulnérables face à ces incendies qui sont en partie une conséquence du réchaufement climatique. Si un kangourou peut sauter très vite et s’enfuir, si un oiseau peut voler, un koala, lui, est très lent et ne peut quitter son arbre protecteur. Il monte au sommet de l’eucalyptus, qui lui sert de maison et de garde-manger, en attendant que les flammes s’estompent. L’eucalyptus lui-même semble un abri sûr. Il est l’un des arbres les plus adaptés au feu sur la planète, capable de repousser juste après les incendies.